Le pavillon noir a été créé dans le cadre des Centres Chorographique Nationaux, en 2006 à l’initiative de Jack Lang, ministre de la culture de l’époque. Le but de ces CCN étant de décentraliser et à atténuer les écarts entre différentes pratiques artistiques, particulièrement la danse et la musique.
C’est dans cette optique qu’est intervenu Rudy Ricciotti, Architecte à renommée internationale qui à notamment réalisé plus récemment le MUCEM (Musée Contemporain de l’Europe et de la Méditerranée). Le Pavillon Noir, qu’Angelin Preljocaj décrit comme « Une architecture de fer et de béton, dont la peau de verre offrira au regard la genèse de la danse» a valu à l’architecte le Grand Prix National de l’Architecture.
En effet, c’est pour accueillir la compagnie d’Angelin Preljocal qu’a été construit le bâtiment. D’abord danseur et chorégraphe en danse contemporaine à l’Opéra National de Paris, il est ensuite venu s’installer à Aix vers la fin des années 90.
C’est donc après une introduction à l’histoire du lieu que bénévoles de l’association Lire et Faire Lire et salariés de la Ligue 13 ont pu commencer la visite du pavillon noir, guidé par Stéphane Ach, Responsable des relations au public.
Nous avons commencé par le hall d’entrée, ou nous avons pu découvrir des partitions de danse avant de nous rendre avec précaution vers la petite salle de spectacle ou les techniciens lumière effectuaient déjà des tests en vue d’une représentation prochaine. La salle, qui compte environs 300 places, est à la fois intimiste et intimidante de par son obscurité.
Nous nous sommes ensuite rendus dans le studio de danse ou nous avons pu observer les danseurs se familiarisé avec la chorégraphie du premier spectacle d’Angelin, Des gens qui dansent. Mouvements empruntés au ballet classique et gestes saccadés, nous avons assisté à une production pour le moins singulière.
Le pavillon noir est donc un lieu intéressant, atypique tant par son architecture que par les spectacles qui y sont joués.
Article Chloé Boumeziren.